Lendemain avec la fatigue qui se fait de plus en plus sentir. Entre les Journées riches et variées, et les nuits internationales et animées qui ne font bon ménage que jusqu’à un certain point.
Quand tu veux te retrouver avec la nature, après un passage animé à Malte, rien de mieux que de passer chez la petite soeur Gozo, bucolique, encore plus petite et surtout peu animé. Tout ce dont j’avais besoin pour me retrouver, après tout c’est pour ça que je voyage seule. Se rencontrer soi même, découvrir qui on est et surtout repousser ses limites.
Table des matières
Pourquoi Gozo ?
Ce n’était pas très difficile me retrouver seule avec la nature pour comment dire, m’écouter. J’ai sauté dans le premier bus en direction du ferry Gozo. Et oui, cette île est beaucoup plus sauvage et moins peuplée. L’assaisonnement est parfait. Pour aller jusqu’au ferry depuis l’auberge, tu ne vas pas mettre moins de trois quart d’heure. Selon le bus que tu prends, si tu as des changements à faire. Tu peux avoir toutes les informations utiles sur le trafic à Malte, aussi bien sur l’île principale : Malte que Gozo. (L’île secondaire où je vais souviens toi !) Oui. Malte est un archipel à 3 îles ! Comino, étant la troisième et la plus petite, (avec ses 6 habitants) dont je ne cessais de te parler sur l’article XXX. J’espère que je n’t’ai pas perdu. Tout ça pour te dire de télécharger l’application ”Tallinja “. Pratique et en temps réel ou presque.
Une fois arrivée au ferry, ne sois pas surpris de ne rien avoir à payer. En fait, tu payeras au retour 4.60€ si ma mémoire est bonne. Ne t’inquiète pas pour ton mal de mer, la traversée ne dure pas plus de 30 minutes. En plus, tu seras occupé à admirer la vue que tu as de l’île de Comino au loin sans être très loin. Souviens toi, l’archipel de Malte n’est pas bien grand.
Gozo : Où dormir ?
Choix de l’hébergement
Et avant que j’oublie, j’ai trouvé mon hébergement sur booking.com Mais j’ai omis de chercher via Airbnb, ne fais surtout pas cette erreur, tu risques de payer le double autrement ! Les prix sont très attractifs (environ 20€ le logement) et tu auras plus de chance de trouver ton bonheur sur Airbnb que « booking ». Perso, j’en ai eu pour 40€ la nuit (appartement pour 4-5 personnes) un peu emmerdant quand tu y vas seul.e surtout quand tu découvres que tu peux trouver l’appartement de tes rêves, « cosyment maltais » (j’invente des mots, c’est mon kiff du moment !) sur Airbnb à moins de 20€. Enfin, c’est fait ! Si toi tu peux éviter cette bêtise, pense à moi .
Une fois à Gozo
Arrivée à Gozo. Changement de décor ! Non pas que les architectures différent, c’est l’atmosphère qui s’y dégage dans cette île. Il y a toujours les constructions de pierre blanche, la citadelle de victoria en témoigne ! Il y a surtout beaucoup moins de monde, plus d’espace inhabité. On s’y sent bien. Seul bémol, les transports se font plus rare et comme par hasard les endroits incontournables (à mon sens) sont distants les uns des autres. Donc t’as deux solutions.
- Sois tu prends un ticket bus tour 24 h voir 48h pour profiter de chaque moment.
- Soit tu fais comme moi, et t’improvises. Marche, bus et stop. Non je rigole .
La première a un avantage considérable, les stations desservies correspondent aux incontournables à ne pas manquer. Ces « bus tour » sont plus fréquents ce qui te fait gagner un temps précieux. Mais si tu fais comme moi, (parce que toi aussi t’es un rebelle) tu pourras utiliser ta carte de transport public. Celle que t’as payé 21€ en arrivant ! Ben voilà. Et l’application fonctionne aussi bien sur Gozo même si le réseau internet se fait timide par endroit.
Je décide d’héberger (En fait c’est booking et mon budget qui ont décidé) au centre nord de l’île, à Mastelforn. Je veux absolument profiter de la mer, des mélodies qu’elle nous offre au quotidien (et toi aussi je parie). Une connexion à la nature ?
La déception du choix de l’appartement
Arrivée à l’appartement. Quelques échanges avec la propriétaire. Un peu froide, en retard et un anglais bancal. On va dire que j’ai pas accroché. Elle a exigé le payement en espèces. Sache qu’à Malte, le cash est à privilégier. Et ça tombait mal, j’en j’en avais pas assez sur moi ! Je lui propose donc de compléter la somme le jour de le restitution des clés. Elle accepte. J’en profite pour lui demander quelques conseils, notamment les endroits à ne pas manquer et les itinéraires pour y aller. Elle me ravise en me disant qu’il me sera impossible de faire l’ensemble des lieux que je veux visiter en 3 jours. Elle me propose de me déposer à la station Ferry pour me faire gagner du temps. Enfin, c’est ce que je croyais. Il n’en était pas ainsi. Elle me propose de m’amener au port pour 30€. Je ne m’ attendais pas. Je me suis contentée de l’a tenir informer car le temps passait et je n’en vouais pas en perdre d’avantage. Juste le temps de poser mes affaires, d’enfiler un maillot. Et c’est parti mon kiki à la découverte de la côte nord de l’île et de ses pépites.
Gozo & ses incontournables
Balade le long de « xwejny salt pants »
J’ai tout vécu cette après midi là. Ca à commencé par un repas pizza (c’est con que je ne me souvienne pas du nom pour m’assurer que tu n’y ailles pas) infecte sur la place de mastelforn.
Un temps de marche interminable mais pas désagréable. Et une rencontre obscène. En longeant « xwejny salt pants », des étendues de marais de sel. Je tombe nez à nez devant un homme nu. Nu et entrain de se …. j’ai pas réalisé. En plus myope que je suis, je clignais de l’œil avec mes lentilles. Donc j’ai regardé peut être avec insistance.Mais j’ai vérifié que j’hallucine pas. J’étais seule. Nous étions seule. Nos regards se sont croisés. Et à ce moment là, j’ai réalisé que j’étais peut être en danger. Face à ce choc. J’ai timidement baissé les yeux et accéléré mon chemin. Pas rassurée du tout. J’étais seule avec une mauvaise connexion et un fou (Oui car les naturistes ne se comportent pas comme ça !) jusqu’au moment où j’ai croisé un groupe de touriste. J’ai saisi l’occasion pour les aborder afin de leur demander mon chemin. Rassurée, apaisée,
À la quête de ”Wied ll-Ghasri”
j’ai poursuivi mon chemin à la quête de ”Wied ll-Ghasri”, une crique paradisiaque, accessible qu’à pied. Donc très peu connue. c’est la propriétaire de l’appartement que je loue qui ma vivement conseillé ce spot ! Il faut croire qu’elle n’était pas si désagréable !
Heureusement, ce n’était plus très loin. Je voulais vérifier de mes yeux si cet endroit valait l’effort pour y arriver. Et fort heureusement pour moi, le décor était là. Une minuscule crique creusée dans une falaise (j’ai dû marché) avec des galets (pense à amener avec toi des sandales conçues pour nager avec, ça t’évitera de te casser la gueule !) une eau turquoise, encerclés de rochers ou ouverte sur des grottes et très peu de gens.
Un endroit magique. J’étais fière de moi. J’ai plongé tête la première pour me rafraîchir et goûter à cette eau si délicieuse à la vue. J’ai vraiment apprécié ce moment. Dommage la nuit tombait. Autrement, j’aurais continué mon chemin (1h de marche) pour arriver à « Wied II-Mielah ». À ce qu’il parait, c’est une crique encore plus belle, avec son « azur window » en plus petit (version miniaturisée). Donc toi va-y, au moins pour me raconter !
Moi, Il fallait que je rebrousse mon chemin. Et il n’était pas de tout repos. Il était surtout long en fait (un peu plus d’une heure à bonne cadence) et comme j’avais vécu le pire sur l’aller en plein jour. Je ne voulais surtout pas revivre ce genre de situation en pleine nuit.
À pas rapide sur fond de musique. Je suis arrivée au port de Mastelforn. Et attablée à X.(c’est con, je m’en souviens plus !)La vue est juste insolente. Tu kiffes ta race à siroter ta bière locale devant cette vue hypnotisante de la mer habillée de voiliers au coucher du soleil. Le spectacle des couleurs est formidable. J’ai vraiment apprécié ce moment solitaire. Je ne pensais vraiment pas pouvoir apprécier des moments à ma juste compagnie. Et franchement, j’ai kiffé. j’ai pris une spécialité de la région. Plat du jour, salade de pieuvre. XXX et j’ai adoré. C’était frais et ça sentait bon la mer !
Un tête à tête avec moi-même
Après ce tête à tête très en phase avec la nature. Je n’avais que quelques pas pour me retrouver dans ce vaste appartement froid et sans vie. Heureusement, je pouvais me consoler en prenant un bain. Et ça ma fait du bien avec la journée de marche que j’ai eu. En plus d’un lit bien douillet et vaste (deux places). Ça change du confort de l’auberge. Ainsi, j’ai passé une agréable nuit. Reposante et bénéfique. Il fallait que je recharge la batterie pour profiter pleinement de la journée qui m’attendait. Et le programme était chargé comme je les aime.
Se perdre dans la surprenante citadelle de Victoria
Tout à commencé par le petit déjeuner englouti. L’endroit se trouve face à la Station de bus (t’es la à guetter le bus qui passe chaque heure) et devant la mer. C’est propre. Le service est rapide et ses croissants ne sont pas mauvais (même s’ils ne sont pas parisiens) je prends le bus en direction de la ville principale (capitale) de l’île, Victoria pour aller se découvrir la fameuse citadelle. J’ai pris un réel plaisir à me perdre dans les ruelles étroites et agrémenté de murs bâties à la pierre blanche, qui abritent quelques kiosques de souvenirs. Cette citadelle est un véritable labyrinthe en plus de la vue panoramique qu’elle offre sur toute l’île de Gozo où on voit bien le côté sauvage de cette mystérieuse île. Très peu de constructions et beaucoup de cactus (de figues de barbarie). Aride et désert. Et ça, ça fait du bien quand tu vis dans une mégalopole comme Paris. Tu respires ! Et tes poumons sont heureux .
« Blue hole », la surprise
Ça ne s’arrête pas là, j’ai décidé de partir à azur window. Même si depuis mars 2017, il n’y a plus trop d’intérêt car la nature a repris ses droits, et window azur avec elle. Elle est donc immergée dans l’eau (ou ce qu’il en reste). Par contre, il n’y a pas que ça à voir la bas. Décidément, j’ai bien fait de suivre mon instinct. Il y a le fameux trou noir. En fait, il est bleu , c’est « Blue hole » qui veut dire trou bleu sinon ce serait « black hole ». Et oui, ça m’arrive de parler ensglish !
Trêve de plaisanterie, c’est un trou de plus de 60 mètres de profondeur ! À en couper le souffle (et la vie tout court !) Et tu les vois les plongeurs se bousculer pour aller plonger dans ce trou qui, à 64 mètres de profondeur, permet de rejoindre l’autre côté de la mer à quelques mètres de la. Juste à l’endroit de « azur window ». Plutôt sympa. Mais j’lai pas fait. je n’ai pas encore fait mon baptême, donc on oublie les niveaux et le trou ! C’est quand même con de venir à Malte, l’un des meilleurs endroits pour les plongeurs, et de ne pas profiter de ces endroits uniques pour la plongée (rien que pour t’en parler !)
Heureusement, j’avais mon maillot sur moi. J’ai peut-être pas plongé mais je me suis baignée. J’ai adoré sa couleur et sa vertigineuse profondeur. En plus, il faisait chaud. Une bonne occasion de se rafraîchir avant de continuer mon exploration (Dora ou plutôt Sissi l’exploratrice ).
À la découverte de ville de « Xaghra » et sa région
Temple mégalithiques de Ġgantija
Direction le temple de Ġgantija, « tour des géants » en maltais. En fait, il s’agit d’un ensemble de deux temples mégalithiques situé au centre de l’île, près de la ville de Xaghra, accessible depuis la capitale victoria avec le bus 307 si ma mémoire est bonne ! En fait, ces temples remontent à environ 5 000 avant Jesus Chris (un peu d’humour n’a jamais tué) , ce qui en font les plus anciennes constructions monumentales au monde. Tu t’imagines !
La déception …
Bon tu vas t’attendre à un truc de ouf. Mais non. Ton ancêtre s’est juste contenté d’empiler des pierres et toi tu payes pour avoir accès à ça et pour laisser ton imagination te guider dans ces vastes temples. Pour dire vrai, mes « dutchees » avaient raison. J’étais déçue ! C’est ça ce que nos ancêtres ont laissé. Mais ils se foutent de nous ou quoi. Ils me vendent du rêve avec les pyramides, le Machu Picchu ou encore le site de Petra mais là, ils ont déconné. Sérieux. bouhhh ! Bon après venir jusqu’à Malte et ne pas faire un seul site mégalithique, c’est comme si que je te disais que t’es une mouche et tu sais pas voler ! (Ou t’es une fille, t’as pas de champoing) J’ai pas regretté et la je suis sincère. Le prix y est pour beaucoup !!
Moulin à vent de « Ta’ Kola »
J’ai payé 9 euros pour visiter le site avec en prime l’accès au moulin à vent de « Ta’ Kola ». Il est l’un des rares moulins à vent de l’époque encore debout à l’île de Malte. À l’entrée de ce fascinant moulin, une charmante dame va t’accueillir et t’indiquer le sens de la visite. Tu te rends très vite compte, que c’est d’époque et qu’ils n’avaient pas le vertige dis donc avec les escaliers en colimaçon pentus comme ça ! En prime, tu découvres les espaces de vie de la famille du meunier. C’est vraiment d’époque, aussi bien la tapisserie que la boiserie des lieux mais aussi les objets artisanaux et les vêtements typiquement gozitains. Aussi, on s’aperçoit vite qu’ils n’étaient pas bien grands. Les espaces sont très confinés et la rampe d’escalier, on croirait le couloir de la mort (tu vas mourir). À se demander comment ils vivaient ici ?
Tout est recréé pour plonger 3 siècles en arrière au milieu de ce décor, jusqu’aux ustensiles de cuisine ! Et rien que pour ça, la visite de ce moulin valait le détour.
Histoire de « Ninus cave »
Comme je ne fais pas les choses à moitié, j’ai continué mon chemin quelques pas plus loin, « Ninus cave ». Arrivée, une vieille dame m’accueille. Cette charmante dame me compta l’histoire de cette cave qui a été découverte par le grand père de son mari. Elle en parlé avec fierté. Ah les femmes. Après cette charmante petite histoire, j’étais prête à me mêler au décor merveilleux des stalactites et stalagmites de cette petite cave. Quand tu te dis que c’est des formations naturelles qui se forment sur des milliers voir des millions d’années. Tu es tout simplement subjugué par la force et la beauté de la nature. À la fois simple et complexe. À la fois étrange et raffiné. Finalement, la nature est belle pour ceux qui veulent la voir !
Se baigner à « Ramla Baye »
Après ce moment unique, j’avais hâte d’aller en bord de mer et profiter un peu de ses vertus qui ne sont plus à remettre en question. On m’avait parlé de la plus grande plage de Gozo de sable. Ramla Bay et je ne me fiche pas de toi ! Ça s’appelle vraiment comme ça (pour ceux qui savent pas, Ramla veut dire sable en arabe !)
Sissi & ses galères à Gozo
Ça tombait bien elle n’était pas bien loin. Même si j’ai pris le bus ce que je n’aurais pas dû faire. J’ai du attendre 30 min le bus alors que c’est à 30 min de marche. J’assiste dans le bus à l’accident d’un misérable touriste (du 3 eme âge) tombé de son scooter au milieu des pistes à peine tracées qui viennent traverser les profondeurs des falaises avec des virages vertigineux à te retourner le ventre. D’ailleurs, j’espère qu’il va mieux ce monsieur. Et la non plus, je ne déconne pas !(une pensée pour lui)
Arrivée à cette fameuse plage, le visage pâle. La déception se lit au loin sur mon visage. Je suis dépitée. Le sable est de couleur ocre et n’a rien d’un sable fin célèbrement connu des plages du pourtour méditerranéen. Il y avait tout un lit d’algue qui venait couvrir le bord des mers et ses galets enfuis dans le sable grossier. Néanmoins, cela ne m’a pas empêché de profiter. J’ai pas hésité pour aller me baigner et profiter de ce moment de rafraîchissement. Bon les galets m’ont soûlés. Te le cacher serait te mentir 🤥 !
Après y avait un truc sympa. La plage était abritée par des falaises de part et d’autre. C’est une énorme crique de sable ocre. Tu te doutes bien que le coucher de soleil a un goût spécial ici.
Diner au « Oleander » exquis et avec vue !
Je voulais retourner à Xaghra ! Une fille superbement sympathique que j’ai connu quand j’attendais désespérément le bus pour partir au trou . Pendant cette attente où le bus se faisait languir, j’ai mangé le meilleur wrap poulet frit, fait maison svp, par le soin des mains magiques du chéri de cette gentille fille. Elle s’est fait un plaisir de me conseiller d’aller manger au « Oleander ».
Apparement, une adresse à ne pas manquer pour finir cette journée par un met des plus gourmets sans mais ! et comme je veux arrêter de te soûler avec des MAIS, j’ai été et j’ai eu un plaisir fou à m’attabler en terrasse en pleine place de « Victory square », face à l’église « notre dame de la victoire » où j’avais fait un petit arrêt dans la journée. Pour sa beauté imposante !
Je me suis laissé prendre au jeu de la découverte des saveurs locales les yeux fermés. J’ai pris des tagliatelles au thon frais, à la sauce tomate fraîche, câpres et olives ! Un régal, un prix malin (moins de 15€) et une assiette bien garnie (format XXXL américain). Même Gargantua n’aurait pas finit tellement c’était copieux. Accompagné d’une demi bouteille de vin blanc sec de région, Ulysses 2016.
Je vais te faire un aveux. Je crois bien que c’est la première fois que suis seule, assise en terrasse d’un excellent restaurant au milieu de l’une des plus belles place de l’île. Et tu sais quoi, j’ai adoré. Mais chut ne le dis à personne. Tellement j’ai bien mangé, j’avais le ventre d’une femme enceinte au dernier trimestre (oui quand on mange bien, on tombe enceinte !). Et comme je suis une grande fille et que j’ai les jambes de Hussein Bolt et le souffle de Stig Severinsen, je décide de marcher pour faire descendre tout ça. Pensant que le chemin était bien indiqué !
Erreur. J’ai tourné en rond, crié au milieu d’une rue noire (je ne suis pas raciste, elle était pas éclairé la rue en question) POURQUOI !!! J’ai bien mis une heure avant d’arriver. Perdue au milieu de nul part ou plutôt des cactus, j’ai décidé de céder et de me laisser tenter par les figues de barbarie qui me faisaient de l’œil. (C’était pas une propriété privée. Enfin, normalement !)
Ève s’est laissé séduire et a mordu la pomme. Résultat des courses, des épines pleins les mains. Arriver devenait urgent ! Le bain pour retirer toutes ces épines était impératif ! Et ça tombait bien, il y avait une baignoire pour mon plus grand bonheur. J’ai d’ailleurs plongé mains les premières dans le bain moussant et bien chaud que je venais de me préparer. Désolé pour les écolos, mais la baignoire c’est quand même bien.
Dernier jour à Gozo, déjà !
Pour ne pas déroger au bon petit déjeuner de la veille, je ne prends pas de risque et m’attable au même café. Et la mauvaise surprise, je découvre en rentrant sur mon compte bancaire. (Et non, je ne rentre pas dedans. Mais dans l’application ) que le jour où j’étais à Mdina, j’avais fait un passage par la banque maltaise pour retirer de l’argent. Il faut savoir qu’ici le cash est préféré. Je n’ai pas pu retirer car il y avait un « bug » avec le distributeur. Ce bug à donné lieu à un prélèvement de 180€ (la somme que j’avais demandé). J’étais décapitée. En plus je me rends compte que j’ai du laissé mon maillot dans le bus. Et non, je te rassure je ne me balade pas nue quand je ne suis pas en maillot. Le maillot étant humide, j’ai préféré l’enlever pour ne pas tromper ma tenue et tomber malade. Erreur !
Plus de maillot poufffff et en plus 180€ envolés de quoi te n***** tes vacances et finir sur une mauvaise note.
Rando pour un tête à tête avec le « Salavatore »
Pour me calmer, rien de mieux que de marcher et de se retrouver perdue en pleine nature. J’ai donc pas chamboulé mon programme et je suis partie pour me faire consoler par le grand « Corcovado maltais ».! Ici, c’est le « Salavatore ». Environ minutes de marche rapide (oui, j’étais bien énervée), un poumon en moins et te voilà, toi, « El Salvatore » bras grands ouverts pour te consoler et pleins de petits lézards pour t’épier dans tes moindres gestes, en plus du bruit affolant qu’ils font. Hormis ça, ce moment câlin ma fait du bien. Me retrouver seule au sommet d’une colline avec pour accueil une statue pour me consoler. J’aurais pas trouvé meilleur remède pour me revitaliser et me remonter le moral. J’avais le cafard ! Et je les aime pas en plus.
Ce moment intime touche à sa fin. Et comme je suis plein d’espoir, je pars à la station centrale pour vérifier si mon maillot n’a pas été déposé aux objets perdues. Et tu sais quoi, j’ai bien fait. Je l’ai trouvé. Ça redonne l’espoir de régler aussi les 180€ débités ! Je quitte Gozo avec un pincement au cœur après 3 journées d’exploration en solo.
Adios Gozo
Dans le bateau, je fais la connaissance d’un charmant monsieur allemand qui travaille dans le domaine la finance (non, je ne suis pas une croqueuse de diamant. Je suis par contre soûlante et … ). Nous avons parlé(ou plutôt je l’ai soûlé) avec l’histoire de mon débit déluré ! Et étonnamment (pas si étonnant que ça. Il est en finance et je le savais !), il m’a rassuré. En plus, il avait les cheveux gris (un des signes de la sagesse à ce qu’il parait)
Il m’avait prévenu que les délais de remboursement sont souvent long mais je devrais me faire rembourser.
Super sympa, le berlinois me remet sa carte de transport (il quittait Malte ce jour là) et ça tombait bien car la mienne allait expirer alors que la sienne avait encore des longues journées de vie devant elle ! Oui la carte de transport à une durée de vie. Tout comme nous d’ailleurs. On est tous périssable ! Une bonne raison de voyager.
Poste ici le premier commentaire