L’incontournable Blue Grotto, dingly Cliffs ou le point le plus haut de l’île et le meilleur repas du monde : gouteux, pas cher et surtout frais !
L'incontournable "Blue Grotto" à Malte
J’ai débuté mon excursion avec mes copines de voyage par Blue Grotto. Il est préférable même recommandé d’effectuer cette visite le matin. On profite nettement mieux des beautés que nous cachent la mer. Des eaux bleues turquoises en pleine grotte !
Je suis donc partie à la conquête des Blue grotto. C’était court mais intense. Huit euros pour 20 min d’excursion !
Dingly cliffs
Et ça tombe bien, ces grottes se trouvent non loin de Dingli cliffs, le point le plus haut de toute l’île. Je peux te garantir que la vue en vaut la peine.
Pause fraiche et locale au « Diar il-bniet »
Surtout qu’à quelques pas de cette falaise face à la mer quasi inhabitée et rocailleuse, tu as le restaurant maltais par excellence : « Diar il-bniet » situé à triq kbira, Dingli, Malte. Les produits sont frais à tel point que tu peux voir la ferme où ils sont cultivés, derrière le restaurant, locaux et surtout bon. Diar il-bniet est le meilleur moyen de te sentir maltais le temps d’un repas. un accueil des plus sympathiques, des produits locaux et de toute sorte disposés à l’entrée de l’auberge pour le plus grand bonheur de notre estomac. Oui, on peut même acheter les produits ici. En plus, j’ai eu droit à une petite histoire sur l’origine de la langue maltaise. Quand tu découvres que les chiffres sont arabes. Forcément, tu t’interroges.
Après un repas gourmet, un cours étymologique et une déco bien épurée comme son proprio cap sur mdina, la fameuse citée silencieuse.
Mdina, la cité silencieuse ou le meilleur moyen d’apprendre à chuchoter !
Et elle porte bien son nom, avec moins de 300 habitants, une construction bien marqué à la pierre blanche maltaise et surtout un silence éloquent dont on se souvient. À tel point que ça en devient perturbant.
Rabat et ses Catacombes …
Rabat à quelques pas de cette mystérieuse cité, où tu découvriras les catacombes. Perso, je l’ai fait pour 7€ mais sans plus. Tu vois la même chose tout le temps. C’est pas transcendant. En plus, je garde pas forcément un bon souvenir de cette ville. En arrivant à rabat, j’ai eu le malheur d’assister à une bagarre et pas des moindres. Non pas que je veuille m’attarder dessus, mais l’immobilité stupéfiante des habitants m’a fortement dérangé pour ne pas dire outrée. J’ai du faire plusieurs portes pour trouver un local à l’écoute pour appeler les flics et signaler cette agression. Heureusement que mes copines « dutch » avaient trouvé un endroit remède pour mon ptit cœur mais surtout mon gros estomac bien ingrat.
Fontanelles, meilleur moyen de prendre du poids sans culpabiliser tellement c’est bon !
« Fontanelle » perché en pleine mdina avec une belle vue. Dommage qu’on puisse pas profiter du coucher de soleil. La cathédrale St. Paul, t’es mignonne mais la tu déranges vois tu ! Bref, en plus d’être un endroit agréable car très vert pour un pays aride, tes yeux vont pétiller.
Ils vont surtout pétiller devant l’assiette de gâteau qu’on t’apportera. En moyenne 3.50€, 2000 calories et quelques secondes de nirvâna. T’arrive plus à marcher. Il faut reconnaître que les parts sont bien copieuses. (C’était bon même si quand on vient de la France, notre palet développe un goût hautin.) Je dois admettre qu’on devient très difficile une fois qu’on a goûté aux pâtisseries françaises. Je parle à l’unanimité. (Je fais ce que je veux. C’est mon article après tout !) Cette journée se termine par cette pause sucrée qui aura marqué aussi bien les esprits que les estomacs.
La Valette ou la capitale à taille humaine
À trois quart de bus de l’auberge, La Valette capitale de Malte. Une cité fortifiée aux pierres blanches typiquement maltaise. À taille humaine, tu prendras plaisir à te balader dans les ruelles de cette cité et t’asseoir en terrasse pour siroter un verre et observer les passants principalement maltais dans une des places de la capitale. Je te conseille le « tikka bar » à triq it-tezorerija, juste devant la bibliothèque nationale de Malte. Cette bibliothèque accessible gratuitement à la visite tous les matins mérite le détour. Sur un seul niveau, cette « mythique » bibliothèque de plus de 400 ans dispose de livres surprenants. Quand tu touches un livre qui a plus de 400 ans d’âge, tu te sens une fraction de seconde savant.
La luxuriante cathédrale de La Valette
Ce jour là, j’avais envie de découvrir la capitale et les secrets qu’elle recèle. Entre autre, la co-cathédrale de st jean la Valette. Je n’ai pas de mot pour décrire la beauté de ce lieu. J’ai adoré visiter l’intérieur de cette église, son architecture au style baroque est luxuriante et pour ma part intimidante ! C’est vraiment agréable de se balader dans un endroit encore inconnu. On a l’émerveillement facile quand on est face à l’inconnu. (Après l’habitude s’installe, et on fait plus attention comme dans un couple)
Mon émerveillement ne s’arrêtera pas là. Je n’t’avais pas dit que j’étais un électron libre . La pause culturelle pour 11€ touche à sa fin, mais pas l’émerveillement.
Vouloir tout quitter pour s’installer à Masaxlokk
À moins de 1h de bus de la capitale, Marsaxlokk un petit port de pêcheurs typiquement maltais. De vives couleurs viennent habiller les barques de ce petit port du sud de l’île où tu t’arrêteras à Harbor Island pour y manger une assiette bien garnie aux produits locaux, frais et accessible et où tu apprécieras ce moment de calme solennelle avec vue sur le port et ses charmants petits bateaux . À Marsaxlokk, tu ne risques pas de te plaindre de l’afflux des touristes. Il y en a mais que très peu comparativement à d’autres villes et rien que pour ça, tu kifferas! Tu kifferas tellement que tu penseras à tout quitter pour t’installer ici où tu vivras de pêche. Plus sérieusement, ici tu te déconnectes, tu ne penses plus à faire ton révolutionnaire en voulant changer le monde. En fait, tu ne penses plus à rien.
Assise et transportée par la vue des barques colorées qui houle au grès du vent. Ce vent qui vient caresser ta peau dorée au soleil. Ce moment bien gourmand dans un lieu magiquement colorée touche à sa fin et les questions pour refaire le monde sont plus que jamais d’actualité !
La populaire St Peter’s pool
Comme les bus ne desservent pas forcément bien cette région de l’île (expliquant la faible présence des touristes), on a opté pour un taxi, un « clandestin »(expression algérienne pour qualifier un chauffeur sans la mention Taxi). Il te suffit de demander, le chauffeur est la en moins de 5 min.
Pour 10€ à 4 nous sommes allées à St. Peter pool. Une dizaine de minutes en voiture contre 40 min de marche avec des pentes et des dénivelés que même Armstrong appèlerait sa mère pour pleurer. Le choix est donc rapidement fait. Une fois sur place, grosse déception (après ça n’engage que mon avis). Tu t’attends à tellement plus, que quand tu vois une falaise à la roche blanche qui se jette dans la mer, creusée naturellement de façon artistique en forme de piscine. Bon j’avoue ça en jette. Mais quand tu vois le monde qu’il y a et les déchets flotter sur l’eau. Sans parler des personnes qui sautent en prenant des risques considérables. Non pas que je sois peureuse, mais l’eau est très peu profonde, par endroit on voit même les rochers. Aucune garde de sécurité, un réseau quasi inexistant. Je ne trouve pas cela très prudent sans parler du fait que nager au milieu des détritus n’est pas envisageable. J’ai donc pas nagé. Heureusement, la foule n’a pas tardé et le calme pris place. Parfois, quand tu te retrouves en pleine nature, tu as juste envie d’apprécier pleinement ce moment. De l’écouter, en plus de la voir. J’ai adoré ce tête à tête avec mère nature.
Après ce moment spirituel, nous avons repris ce même chauffeur clandestin pour 20€ jusqu’à l’auberge cette fois-ci. Nous avons fait nos flemmardes jusqu’au bout afin d’éviter de prendre 2 bus, d’attendre 45 minutes. On en aurait eu pour 2 heures au moins. On a mis moins de 30 min en voiture, c’est tout de même mieux.
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